Josée Yvon, par effraction

Par Amélie Aubé-Lanctôt — Le monstre

« Je suis une grande brèche où toutes les monstruosités du monde peuvent passer. »
Mireille Havet, Journal : 1919-1924

Même morte, Josée Yvon demeure une écrivaine redoutable. Lire ses œuvres provoque une réflexion déroutante : elle nous plaque la face sur les trottoirs de la pauvreté pure et dure, à ses yeux sorte d’élevage vers la vraie vie1 ou, plutôt, retournement poétique. Josée Yvon n’est pas née pauvre, elle l’est devenue, comme on devient femme, par choix. Elle a préféré bâtir sa carrière aux côtés de la populace la moins fréquentable, car l’étudiante douée qui avait étudié au Collège Sainte-Marie, entamé une maîtrise en études théâtrales et obtenu une bourse qui l’avait fait séjourner en Allemagne a préféré tout sacrer là pour vivre la terrible liberté d’un monde où règne un désespoir sauvage hyperréel. Son ambition était ailleurs.

L’enfer battait dans sa poitrine, car de la fée des étoiles de Raymond Cloutier à la fée du cuir et des médicaments de Denis Vanier, il y a eu une brisure fatale : ça ne se répare pas ! Grotesquement nue devant le genre humain raisonnable, en talons hauts qui se cassent les soirs de brosse, en minijupe qui s’ouvre comme un bouquin dans les Salons du livre, en teeshirt grand ouvert sur des seins libres qui pendent, Josée Yvon est allée jusqu’au bout de l’aliénation, car pour elle le débordement donne à démystifier. Le mensonge social exige de nous un travestissement déprimant ; face à cette hypocrisie virulente, rien de moins qu’un vrai show pour pallier l’évanouissement général.

Parce qu’elle était une femme, ce choix est fascinant. Mais d’autres pensent ou ont pensé : quelle destruction ! Bière sur bière du matin au soir, dope, tavernes, bars de danseuses, passage d’un taudis à l’autre : voilà donc ce qu’elle a gagné dans sa défection du minuscule quotidien. Aller au boutte de soi-même !

N’était-ce pas pour elle une souffrance nécessaire pour donner naissance à une œuvre dont le fondement est le misérabilisme ? Être associée à la lie de la société, plutôt qu’à son élite, même si les transformations sociales sont plus rares dans les milieux pauvres. Josée Yvon considérait qu’il y avait plus de potentiel chez ceux qui souffrent de l’injustice brute, vécue. À ses yeux, seul ce mécontentement était apte à sécréter sa propre destruction qui passe, inévitablement, par la mise à mort du rêve social. Par l’écriture, du moins, c’est ce que Josée Yvon a tenté de faire.

Mais qui se souvient d’elle ? Sa vie en tant que femme-chaos n’a fait d’elle qu’un sombre personnage de la contre-culture dont le nom – on me demande souvent si Josée Yvon est un homme ou une femme, quel hasard ! – est souvent associé, chez les plus lettrés, à Denis Vanier : « C’était sa blonde, elle écrivait aussi, dans le même genre. » Rien n’est plus réducteur qu’une telle affirmation, car cette écriture de désir et de névrose avait sa propre exigence ; un zoom indiscret sur la misère de la femme, une contre-plongée sur ce que le pli de sa fesse raconte. À coup sûr, aucun homme n’aurait pu essuyer sur papier cette intimité répandue.

Comme les auteures de son époque, Josée Yvon s’est, avec la convulsion de l’urgence, intéressée au sort des femmes. Mais, à l’encontre de ses consœurs qui dénonçaient seulement la féminitude blessée, cette féministe kamikaze, ou, pourquoi pas, métaphoriquement visionnaire- junkie faisant une grosse étreinte dans page, pour tous les corps des femmes dont l’inconscient est toujours vivant et violemment libre, a foncé droit dans la zone érogène du désespoir, celle des filles mal clôturée[s] et méprisées d’avance. Seulement, le fait est que ces malades [qui] serviront jusqu’à l’usure les jambes ouvertes dans les draps rudes du papier n’ont pas plu à toutes, d’où un mépris pour les femmes vulgaires.

Pourtant, ces fées mal tournées n’étaient-elles pas « les plus susceptibles de souffrir de la situation décriée2 » ? De plus, Josée Yvon fut perçue par plusieurs comme une phallocrate plutôt qu’une féministe puisqu’elle dressa au féminin le méchant mot viril bandée dans le titre de son premier recueil. Autres outrages, la prise d’alcools, de drogues, le sexe, des excès si masculins, si impropres à la femme : chez les féministes on n’a pas le droit d’être stoned, vulgaire, obscène pis lesbienne en même temps !

Le fait est que se perpétuaient les préjugés : dégoût viscéral d’où remontait la pierre judéo-chrétienne que l’on ne s’était pas retenus de lancer sur ces flammes de chiennes qui, tel un miroir grossissant la misère, ravivent la peine qu’on a, immense et mortelle. La triviale féminité de ces femmes venait mettre à mal une dignité en train de s’acquérir, alors qu’il fallait plutôt comprendre que leur provocation n’était pas seulement un symptôme de l’aliénation, mais, dans un autre langage, une tout aussi franche revendication pour la liberté. Selon toute apparence, il existait une certaine animosité à l’égard de celles qui sont différentes. Tout compte fait, après avoir poussé bien des « exit», Yvon, de son nom d’homme, sortit de la maison des femmes fiancée à la violence.

Dans le quartier de la désespérance, un autre monde, d’autres coordonnées. N’en doutons pas, l’univers des riches et des pauvres est différent. Chez les plus misérables, on ne se dénature pas avec du « politically correct», car il ny a pas de tranquillité, les chiens sont partout, quoique heavy[s] de tendresse. Il y a, dans les bras doux de la terreur, quelque chose qui vaut son pesant d’or : une beauté [qui] ne s’achète pas, [qui ne] se donne [qu’]aux fous. C’est pourquoi ceux qui y sont nés y restent.

Et puis il y a les prostituées, les danseuses, les jeunes délinquantes et les travesties qui tassai[ent] [leur] couche à un an et demi pour les mononcles. Il n’y a pas à dire : la misère court plus vite qu’elles. Et si la voix des petites filles demande consolation, on ne peut leur proposer que l’oubli, car dans ce monde, il n’y a pas d’enfance, encore moins d’innocence.

Donc, tir[ant] la chaîne sur [leurs] oursons, elles se sont enfargées dans la rue où la sensualité fume des trottoirs. Elle[s] devenaient] l[es] meilleure[s] putain[s], ou bien elle[s] devenaient] folle[s]. C’est ainsi que l’acte indécent devient instinct de vie. Aux yeux de plusieurs, elles ne sont que des femmes vulgaires aux sexes usés, à l’image de celles qui ne possèdent que trois paires de bobettes tandis que la machine à laver de l’immeuble, ou du centre-ville, coûte 1,25 $ et que, bien sûr, il ne leur reste toujours dans leurs poches de jeans, trop serrés, que des bouteilles, vides : des filles bandées dangereuses. La compassion dans ce cas n’a pas de pimp, il suffit d’avoir mal et [d’]en mourir doucement.

Nous n’avons qu’à songer aux titres des recueils de Josée Yvon pour constater le lent suicide qui tenaille les corps de ces femmes rebelles. Elles sont des Filles-commandos bandées qui partent, manifestement, en guerre contre un système qui n’a jamais voulu d’elles comme chefs ; encore, il y a La chienne de l’Hôtel Tropicana, celle qui s’y laisse lentement mourir, jusqu’à ne plus être humaine aux yeux des autres ; c’est aussi toutes les Travesties-kamikaze qui, de leurs grands yeux tatoués d’école de réforme, ne fuguent toujours, désespérément, que vers d’autres murs, ceux de la misère ; et puis il y a les Filles-missiles, les Laides otages, etc. Bref, ces titres sont révélateurs du fait qu’elles étaient le genre pour mourir, mais non sans rage.

Cette poète a donc écrit la vie [qui] ne revient plus, qui va droit à la mort ; une vie qui n’a pas le luxe d’oublier, même avec la dope achetée… avec le cul, anus contre nature… humaine. Il faut le comprendre : les héroïnes de Yvon ne sont pas nées sur le même bord de la planète, mais souhaiteraient quand même conserver leur avantage. Lequel ? Celui d’être la vraie société, aussi pire, aussi malade, aussi vulnérable, et de demeurer ainsi, intactes, fidèles à leur sort, car les plasters n’ont pas raison de [leur] misère. Écartées du corps social parce que leurs détresses viennent gêner les consciences satisfaites, cet état contre-culturel, dont l’abus est le seul espoir qui survit, opte, lui, pour la démesure. Le jeu d’échecs avance des verres pleins prêts à déverser l’écume de l’ivresse sur cette vie compartimentée par la peur de l’inimaginable.

On conçoit rarement qu’il existe des cages sombres où, sous des néons intransigeants, des femmes d’amour évaporé ont la bouche pleine de glands circoncis et que, pour donnant donnant, leurs clients payeraient cher pour se délecter d’un cunnilingus menstrué. Sachez-le : toute la misère du pays est passée entre leurs jambes. Après ça, il ne faut pas se demander pourquoi il ne leur reste que l’art de boire sans soif et de piss[er] sur les étoiles tout « le liquide concret de leurs maladies de femmes3 ».

Évidemment, Josée Yvon a dénoncé les demandes spéciales que subissent les corps de ces femmes marginales, mais toujours en refusant de les victimiser ou encore, tel un travailleur social d’un optimisme béat – peut-on réellement changer ce qui est désespéré ? -, de vouloir les réinsérer dans la société. Au contraire, toujours choisir le pire, car transpercées au subi quotidien, elles peuvent aiguiser un regard : la dépression devient férocité, tel un pied de nez à cette société-répression bourgeoise qui enchaîne à la crainte de l’inconnu. Josée Yvon récupère la pauvreté, la nomme, la dépeint.

Il y a certes là une contradiction ou un non-sens, car ces femmes de négation souffrant au plus haut point de l’exploitation sexuelle et qui en sont révoltées doivent, dans une certaine mesure, composer avec la situation. Le fait est qu’aux yeux de cette féministe, l’horrible pénétration des autres est dans toutes les sphères de la vie : on se fait violer tous les jours, dans le privé, la tête, le sentiment ; on n’en est pas à la première déchirure près !

Ainsi, la principale caractéristique des héroïnes de Yvon demeure de s’adapter à n’importe quoi puisque de toute façon personne ne peut abuser d’elle[s], c’est déjà fait ! Il y a à la fois adoption et dénonciation de ce mode de vie. C’est peut-être ce message quelque peu complexe et rébarbatif qui a fait que le féminisme de Josée Yvon n’a pas été reconnu à sa juste valeur. Mais peut-être aussi sommes-nous victimes de toutes les terreurs qu’on s’invente

Chez cette poète, la femme belle – comme un magazine déchiré – est nécessairement pauvre, elle est l’image même de la délicatesse qui saigne. Mais il existe partout (surtout chez les femmes) un mépris envers ces filles sans nom, voire envers « les terribles retours du refoulé4 » : exploitée car exploitable. On ne veut pas l’admettre, mais le french-kiss fait partie du show-business mesdames, tout comme bien souvent on ne fait du pouce que vers Vénus. Josée Yvon a voulu écrire le saccage de tous les tabous, aussi ceux des femmes. Ces héroïnes existent et sont représentées pour que le strip- tease continue jusqu’aux os, sans que la dignité se perde, sans pour autant mentir ; seulement défendre son intimité, là où le désir des filles est désordre et folie. Mais cette vie de carnaval de femmes ne pouvait être que douteuse, car l’idéal féminin est tenace, autant chez les hommes que chez les femmes ; en effet, des femmes violent aussi.

Cette assertion pourrait soulever de fortes réactions. On pourrait répliquer que si ce type de femmes existe, elles ne font pas souvent la une des journaux. Ce sont des cas isolés qui ressortent, quoi, une fois tous les dix ans ? Le viol, la pédophilie et la brutalité sont bien plus affaires d’hommes. Cela est vrai, mais je crois qu’en écrivant ces lignes ou en imaginant de tels monstres féminins apocalyptiques (par exemple, dans son dernier récit intitulé La cobaye5 ont été mises en scène des femmes qui exerçaient une cruauté aussi terrible que celle de l’homme envers des corps féminins devenus simples objets), Josée Yvon souhaitait provoquer pour que les vertus féminines apparaissent comme une psychanalyse à reconsidérer et qu’explosent les micro-ondes de la beauté programmée.

L’originalité de Josée Yvon réside peut-être dans le fait qu’à contre- courant, elle s’est avant tout intéressée au versant féminin noir, là où il fallait débarquer de la silhouette-type de la Femme, et […] ne plus croire au pouvoir si grand de nos mères. Vous rappelez-vous Lilith ? Dans Filles- commandos bandées, Paul Chamberland a signé la postface qu’il titre « Le retour de Calamity-Lilith » pour parler de cette écriture féminine particulière qu’est celle de Josée Yvon.

Selon le mythe, Lilith serait la véritable première femme, celle avant Ève, et qui pour avoir tenu tête à Adam se serait fait jeter hors du paradis terrestre : « Lilith représente les haines antifamiliales. Elle fut rejetée dans l’abîme, au fond de l’océan, où elle ne cesse d’être tourmentée par une perversion du désir, qui l’éloigne de la participation aux normes6. » Ainsi, celle qui « fourre pendant que ses enfants brûlent7 » représente le visage occulté de la femme, bref ce qu’il faut reconnaître pour qu’advienne le véritable affranchissement de cette dernière car, tant que persistent des désirs secrets non éventrés, la libération n’est pas possible.

Donc, pourquoi pas cette beauté craquée pour décoller le plâtre des mots et celui d’un idéal féminin qui nous aliène tout autant que l’oppression sexuelle que font les hommes aux femmes ? Evidemment, les deux sont intimement liés, l’un est forcément la conséquence de l’autre, mais lequel ?

Pour la femme qui n’occupe pas ce métier, la danseuse nue ou la putain est avant tout victime du système patriarcal qui a fait de la femme un objet sexuel à exploiter, c’est vrai, mais on oublie trop souvent qu’il existe un narcissisme certain dans un strip-tease bien calculé ou autres formes d’exhibitionnisme tout comme est sain le désir qu’ont les femmes d’être belles et désirables.

Josée Yvon en avait évidemment contre la dégueulasserie des mâles et l’a dénoncée. Ces femmes de misère subissent de véritables horreurs mais, pour Josée Yvon, il faut engager sa vie avec tous les risques que cela comporte. Je crois qu’au lieu de crier au scandale en mettant toute la faute sur les hommes, cette femme a cherché à comprendre ce système relationnel complexe et millénaire entre l’homme et la femme, entre le sujet et l’objet ou encore entre le bourreau et la victime. D’ailleurs, Josée Yvon s’est beaucoup intéressée aux pratiques sadomasochistes, pratiques qui à ses yeux sont à l’image de la nature humaine : hommes ou femmes, nous possédons tou(te)s une certaine dose de sadisme et de masochisme comme d’androgynie.

Les héroïne[s] sans auréole de cette écrivaine seraient davantage victimes du schéma phobique du hors-la-loi,car s’imposent encore interdits et refoulement, une « ligne à suivre ». Écrire, pour Josée Yvon, consiste à dérégler, la morve dans main, la dictée absurde d’une société-industrie de l’enlèvement qui efface à la chaux l’identité de celles qui osent se dire avec leurs entrailles ouvertes. Rebelles à l’envers de la banalité, elles sortent du décor fané d’une réglementation fixée d’avance pour n’avoir que pour loi la pulsion brute, celle d’aller au boutte de ses fantasmes : pure provocation. Josée Yvon disait que les femmes les plus dangereuses sont celles qui n’ont rien à perdre ; or ces belles toutes fendues n’ont jamais reçu sur leur gueule que l’éjaculation précoce et méprisante d’une société bien-pensante qui ne naît que pour fuir son propre désir.

Josée Yvon avait la conviction qu’il existe une divergence entre les prolétaires et les bourgeois, soit celle de naître proche de la réalité, comparativement à provenir d’un monde où on a voulu te préserver de voir. C’est sans doute pourquoi la voix des autorités réclame toujours une autre conduite et ne veut pas comprendre que c’est le raisonnement qui vide. Les robineuses de science-fiction, elles, préfèrent leur tourner le dos carrément pour ne pas suivre la direction du bonheur des autres dont la grille d’analyse ne capte plus l’éclatement.

L’écriture de Josée Yvon en est une de l’éclatement ; sabotant tous les engrenages de la pensée univoque, elle est comme une machine à peanuts en pleine face qui nous heurte pour qu’on avale ensuite son contenu de force, pour que nous vomissions nos préjugés : seule méthode dramatique pour entendre les revendications de cette poésie de la soif où s’effondrent, trop souvent désertés, des tremplins de putains.

Pour donner voix à cette beauté qui ne s’écrit pas, le déguisement [est] impossible, il faut aller là où les langages se meurent, utiliser un vocabulaire et des images incisifs comme un os non poli qui farfouille dans l’utérus de la peur. Or, puisqu’on discute toujours over des vraies coordonnées du manque, Josée Yvon, la main tremblante, cherchait la veine rose de notre sensibilité pour y fixer un hit de misère qui contenait le plus fantastique mélange de lucidité.

Les récits de Josée Yvon n’étaient pas une mise en scène. Ces star[s] de moitié de vie, dont la terre du corpsétait tatouée d’un réalisme violent, ne faisaient pas partie de la fiction, mais étaient la représentation de personnes vivantes ou disparues. À les côtoyer régulièrement, Josée Yvon avait su voir et entendre résonner près du cœur, enfouie dans les craques de boules les plus provocatrices, leur plus profonde revendication : regarde-moi, c’est moi le malheur !

Bref, le cul a fait le tour de la table. La particularité de Josée Yvon est qu’elle pensait pouvoir penser la femme autrement.

je parle pour les passants, les dépassants savent déjà.
sont déjà ce que je veux dire. […]
j’ai hâte que mon shift finisse. pour parler d’aut’e chose
Josée Yvon (1950-1994)

Bibliographie

  • BARBOT, Vivian, « La solidarité nouvelle et les nouvelles solidarités : la Marche mondiale des femmes en l’an 2000 », dans Recherches féministes, vol. XV, no 2, p. 20.
  • YVON, Josée, La chienne de lhôtel Tropicana, Montréal, Éditions Cul-Q (Exit), 1977, 40 p.
  • ___, La cobaye : récit, Montréal, VLB Éditeur, 1993, 110 p.
  • ___, Filles-commandos bandées, Montréal, Les Herbes rouges, 1976, 40 p.
  • ___, Filles-missiles, Trois-Rivières, Écrits des Forges (Les Rouges-gorges), 1986, 72 p.
  • ___, Les laides otages : récit, Montréal, VLB Éditeur, 1990, 164 p.
  • ___, « La poche des autres » (avec illustrations), dans La Barre du jour, no 50, hiver 1975, p. 78-104.
  • ___, « La poche des autres », dans Hobo-Québec, nos 44-45, printemps-été 1981, p. 37-41. (Repris dans Le Berdache, no 27, février 1982, p. 47-51.)
  • ___, Travesties-kamikaze, Montréal, Les Herbes rouges (Lecture en vélocipède), 1979, 136 p.

Notes de bas de page

  1. À noter que les passages en italique sont des citations extraites de quelques recueils de Josée Yvon. La liste de ces œuvres est donnée en bibliographie.
  2. Vivian Barbot, « La solidarité nouvelle et les nouvelles solidarités : la Marche mondiale des femmes en l’an 2000 », dans Recherches féministes, vol. XV, no 2, p. 20.
  3. Denis Vanier, « Postface », dans Josée Yvon, Filles-commandos bandées, Montréal, Les Herbes rouges, 1976. (Cette édition ne comporte aucun numéro de page.)
  4. Paul Chamberland, « Le retour de Calamity-Lilith », dans Josée Yvon, Filles- commandos bandées, op. cit.
  5. Josée Yvon, La cobaye : récit, Montréal, VLB Éditeur, 1993, 110 p.
  6. Paul Chamberland, « Le retour de Calamity-Lilith », loc. cit.
  7. Denis Vanier, « Postface », loc. cit.

Le monstre

Revue Chameaux — n° 3 — automne 2011

Dossier

  1. Le monstre

  2. L’autoportrait ou le monstre de soi

  3. Josée Yvon, par effraction

  4. Le monstre, figure comique

  5. Essai « de quoi » sur Paludes et La soirée avec Monsieur Teste

  6. Un univers vianesquement mOnstrUeUx

  7. Membre par membre (fragments)

  8. Une tératologie des textes

  9. À travers ces cadavres mobiles et sans âme. Entrevue avec Olivier Schefer

  10. Autour du cinéma d’horreur. Entrevue avec Richard Bégin