L’intime et malaisée poésie

Par Geneviève Boivin — Écritures de l’intime au masculin

Né à Timmins en Ontario, l’appartenance de Patrice Desbiens à deux minorités, à savoir à la minorité francophone du Canada et à la minorité franco-ontarienne, cause chez le poète un sentiment d’ambiguïté identitaire qui marque son œuvre. Francophone aux yeux des Ontariens, anglophone aux yeux des Québécois, Desbiens est soit l’un soit l’autre, mais toujours celui que les autres ne sont pas, toujours à part, un poète à l’identité trouble qui tente par l’écriture de se définir lui-même et de trouver sa place, un poète pris entre deux cultures et qui se sert de la poésie pour crier son malaise.

Dans ses recueils Poèmes anglais1 (1988) et Le pays de personne2 (1995), Desbiens dénonce, à travers l’acte d’écrire, une situation qui, en plus d’être sienne, est celle de tout un peuple. Se faisant porte-parole de ce peuple en mal d’une langue et d’une culture qui lui soit propre, Desbiens utilise la poésie comme porte-voix. Il plonge au plus profond de lui-même pour tenter de définir le soi problématique qu’il met en récit, et de se réconcilier avec celui-ci.

L’identité problématique de Desbiens dans Poèmes anglais

Au moment où il écrit Poèmes anglais, Patrice Desbiens vit à Sudbury et entretient une relation particulière avec la langue française : il la respecte et s’y identifie tellement qu’il ne peut supporter de l’entendre se dégrader, s’hybrider. L’agonie de sa langue, qu’il sent si proche, se transpose en l’agonie de sa personne. Le malaise identitaire et le déclin agonique qu’il ressent est ainsi intrinsèque en ce qu’il relève de deux pans indissociables de son identité : le francophone amoureux de sa langue et l’Ontarien qui contribue à son anglicisation. Desbiens puise dans son identité individuelle son exutoire, c’est-à-dire l’objet de sa poésie.

Poèmes anglais, « [c]’est l’écriture qui s’engouffre dans tous les puits de mine de Sudbury à la fois et qui s’écrase au fond à 200 km à l’heure, au ralenti… sans faire le moindre bruit. C’est le recueil sépulcral des derniers poèmes de graphie française médiatisés par une société anglaise3 ». C’est le cri du cœur d’un poète qui, par sa plume, purge un amalgame d’émotions bouillonnantes qu’il ne parvient plus à contenir. À travers un style marteau, empreint de spontanéité et de violence, Desbiens rend compte d’une réalité complexe et douloureuse. Dès les premières lignes, avant même que ne commence à proprement parler le recueil, la définition en exergue donne le ton :

Bilingue (bi-ling) adj.
(ÉTYM. Emprunté du lat. « bilinguis »
m.s. – se trouve au xiiie siècle au sens
figuré de médisant.)
« I am French, but
I don’t speak it…
Do you want more
coffee ?

Debbie Courville4

Cette pseudo-définition, qui croise la théorie et la pratique, inscrit le recueil dans une démarche à la fois pathétique et critique. Desbiens, au lieu d’employer l’adjectif « bilingue » dans le sens « d’habile en deux langues », l’emploie au « sens figuré de médisant ». En sachant que, pour le poète, médire est « cette incapacité à dire correctement, à articuler complètement sa pensée et ses émotions5 », le terme, ordinairement banal, devient le symbole d’un handicap, d’un boulet à l’expression de soi. Selon cette vision, un individu bilingue ne parvient pas à se mettre en mots pour se faire entendre ou comprendre.

Cette « Debbie Courville », citée comme illustration plutôt que comme exemple, est une figure empreinte d’ambiguïté, qui porte en elle une dualité symbolique. D’une part représentation de l’assimilation, « Debbie Courville », dont le prénom traditionnellement anglophone et le patronyme francophone témoignent d’une double appartenance, fait partie de ces descendants qui gardent comme seul héritage un nom issu d’une langue ancestrale qui s’est perdue au fil des générations. D’autre part, Debbie Courville, par l’association de son discours à la définition du terme « bilingue », porte en elle le poids de tous ces individus qui, comme elle, sont francophones de naissance (« I am French »), mais ne parlent pas leur propre langue (« But I don’t speak it »). Le nom de ce personnage féminin est révélateur en ce qu’il révèle la difficulté de protéger la langue française de l’assimilation qui la guette.

On peut associer le malaise identitaire de Desbiens lui-même à celui incarné par le personnage de Debbie Courville. La dualité des origines et le bilinguisme du poète l’empêchent lui aussi d’être une personne à part entière, d’être en paix avec les deux pans de son identité. Comme il le disait lui-même lors d’une entrevue avec Georges Bélanger,

[ê]tre pris entre deux cultures, c’est épouvantable. Surtout au Canada où l’anglais et le français sont toujours en train de se chamailler. Toi, tu es coincé entre les deux : tu comprends les deux langues, tu parles les deux langues parfaitement, mais tu n’es personne. Je connais des Franco-Ontariens qui ne parlent ni le français ni l’anglais correctement ; ils parlent les deux langues tout croche. Ils n’ont aucune langue6.

Ce sentiment d’être pris entre les deux, de n’avoir aucune langue, nourrit le malaise intérieur du poète parce que, pour lui, la question linguistique est étroitement associée à l’identité. Desbiens fait souvent allusion à la langue française, mais presque toujours pour en montrer la dégradation. L’extrait suivant est assez représentatif du reste du recueil Poèmes anglais en ce qui a trait à la cohabitation difficile entre l’anglais et le français :

« You only write in French,
right ? »
« Right… »
[…]
maybe if I get real drunk
my French will come back…
[…]
Only in French,
you say ?
What a pity7

En couplant les allusions à la langue française à des vers oralisés en anglais, Desbiens montre comment ces deux langues se côtoient, mais ne se complémentent et ne se comprennent pas. L’ajout presque systématique de points de suspension aux paroles prononcées en anglais accentue l’impression d’exaspération et de découragement qui se dégage du recueil, comme si le poète attendait qu’une autre phrase vienne adoucir la dureté des propos, les nuancer, les expliquer. Mais rien ne vient, sinon des points de suspension qui le laissent en plan, dans une longue et douloureuse attente.

Cette impression de découragement qu’inspirent les points de suspension ainsi que la difficile cohabitation de l’anglais et du français à l’intérieur d’un même poème reviennent tels des leitmotive dans Poèmes anglais. Que ce soit par la transcription d’une conversation se déroulant en anglais ou par l’emploi d’un anglicisme, Desbiens, à travers l’écriture poétique, plaint la dégradation de sa langue et dénonce du même souffle sa contamination :

[U]ne Franco-Ontarienne dit à
une autre Franco-Ontarienne :
« Tu sais, il y a du monde
qui sont vraiment pas
considérables8… »

Cette conversation entre deux Franco-Ontariennes survient alors que les deux femmes sont dans un autobus bondé. On peut inférer que la locutrice vient de se faire bousculer par un usager et qu’elle accuse ladite personne de ne pas porter attention à ceux qui l’entourent. Le mot « considérable » est donc employé ici au sens d’un mot anglais qui s’en rapproche, le mot « considerate ». Il s’agit d’une impropriété langagière qui change la signification de la phrase ; en français, dire de quelqu’un qu’il n’est pas « considérable » revient à dire qu’il n’est pas d’une grande importance et qu’il ne mérite pas qu’on s’y attarde. À lui seul, l’emploi de ce mot, malheureux mélange entre anglais et français, rappelle les paroles prononcées par Desbiens lorsqu’il avance que certains Franco-Ontariens « parlent les deux langues tout croche9 ».

L’emploi d’anglicismes comme celui-ci, un procédé récurrent dans la poésie de Desbiens et particulièrement dans Poèmes anglais, donne toute sa force à l’exergue qui, comme précédemment évoqué, associe le bilinguisme à l’acte de médire. Le fait que les personnages ne parviennent pas à mettre en mots leur véritable pensée, qu’ils emploient le terme « considérable » plutôt que « prévenant » – la véritable traduction française de « considerate » – concrétise la critique que fait Desbiens du bilinguisme.

La quête identitaire de Desbiens dans Le pays de personne

Comme Poèmes anglais, le recueil Le pays de personne traduit le malaise identitaire de Desbiens. On y retrouve des thématiques, une esthétique et un ton semblables, quoique ce dernier soit moins percutant, moins acharné. Le même sentiment de découragement et la même impression d’identité trouble s’en dégagent, mais de manière plus articulée, comme si les sept années qui séparent les deux recueils avaient permis à Desbiens de mettre un nom – un titre – à sa douleur. (Contrairement aux poèmes de Poèmes anglais, les poèmes du Pays de personne sont tous intitulés.)

Au moment où il écrit Le pays de personne, Desbiens a quitté l’Ontario et vit maintenant au Québec. Incapable de supporter plus longtemps le bilinguisme médisant, Desbiens s’expatrie et laisse derrière lui non seulement une patrie, mais un passé douloureux.

La section qui suit est consacrée au poème qui donne son nom au recueil, parce que le malaise identitaire dont il était question de façon sous-jacente dans Poèmes anglais se concrétise dans « Le pays de personne10 ». Dans ce texte, situé presque exactement au centre du recueil, Patrice Desbiens transmet par l’écriture l’inconfort qu’il ressent à être pris entre deux cultures.

Comme la plupart de ses poèmes, « Le pays de personne » a pour point de départ une anecdote simple tirée du quotidien : un homme se rend au dépanneur pour y acheter du vin, des cigarettes et « une couple de cannes de bines11 ». Au moment de payer, l’homme se rend compte qu’il ne possède pas l’argent nécessaire. Il se rend donc au guichet automatique pour remédier à la situation et se perd alors dans des divagations identitaires derrière lesquelles se cache une profonde interrogation. C’est en se tournant vers le style, particulièrement vers les choix lexicaux et syntaxiques de Desbiens, qu’il est possible de dégager les éléments qui rendent avec force le malaise éprouvé devant l’ambigüité de son statut de Franco-Ontarien.

Déjà dans Poèmes anglais, l’écriture de Desbiens en était une de temps présent. Cette caractéristique esthétique atteint de nouveaux sommets et prend tout son sens dans « Le pays de personne ». Sur trois pages de texte apparaissent seulement six participes passés et un verbe conjugué à l’imparfait. Les occurrences de participes passés – qui abondent ordinairement dans la plupart des textes littéraires – sont très peu nombreuses. Lorsqu’ils sont employés, les participes renvoient à l’idée de la destruction (« fêlés12 », « brûlées13 », « déchiré14 »). L’écriture au présent et la paucité des participes passés donnent l’impression que le poète cherche à se détacher, sur le plan littéraire, d’un passé douloureux qui renvoie à ce « quotidien […] vécu en anglais15 », à ce lieu, l’Ontario, qui aurait fini par l’« empêch[er] de vivre16 ». Ainsi, la temporalité du poème « Le pays de personne » est symptomatique de l’état d’esprit conflictuel de son auteur. L’homogénéité de la temporalité narrative de l’ensemble du poème accentue l’effet de rupture qui se produit au moment où s’insère dans la narration le temps passé.

D’ailleurs, le passage où se trouve la plus forte concentration de participes passés correspond au moment où s’enclenche, chez Desbiens, la désillusion qui le suivra jusqu’à la fin du poème :

Le mur de Berlin n’est plus
mais Pink Floyd en a construit
un autre pour un petit cachet et
Nelson Mandela est libre mais sa
femme est accusée de meurtre et
les Russes ont construit un
McDonald sur la tombe de
Maïakovski et
en Ontario une autre ville vient
de se déclarer unilingue anglaise17.

Ce passage est doublement important dans l’analyse de l’identité problématique du poète parce qu’il souligne à la fois, comme précédemment mentionné, le moment où s’affrontent présent et passé et le moment où entre en scène le sentiment de dépit du poète. En plus de créer un parallélisme, l’insertion de la conjonction de coordination « mais » après les vers « Le mur de Berlin n’est plus » et « Nelson Mandela est libre » annihile la connotation positive des deux énoncés pour laisser transparaître la désillusion du poète. La conjonction « mais » a pour effet de réprimer et d’entraver la liberté évoquée par les deux énoncés. L’idée de révolution, liée à celle de liberté et amenée par la mention de la profanation de la tombe de Vladimir Maïakovski (surnommé « poète de la Révolution18 » par Staline), tombe elle aussi à plat. L’abandon du « mais » après la référence à Maïakovski rompt l’effet de symétrie et d’équilibre créé plus tôt par le parallélisme syntaxique et abolit toute nuance, toute possibilité d’échappatoire. Ainsi, les espoirs de réconciliation entre les deux langues officielles du Canada s’anéantissent en même temps que s’écrivent les vers : « en Ontario une autre ville vient / de se déclarer unilingue anglaise ». Le déchirement identitaire entre les racines franco-ontariennes du poète et sa peur de l’assimilation s’exprime, dans ce passage, par la désillusion qui s’installe à mesure que s’anglicise sa province natale. En tant que Franco-Ontarien, Desbiens a de plus en plus l’impression de « se parle[r] tout seu[l]19 ».

L’émotion vive que suscitaient le bilinguisme et la difficile, voire impossible, cohabitation de l’anglais et du français dans Poèmes anglais se trouvent encore au cœur du Pays de personne, mais d’une manière différente. Maintenant qu’il ne vit plus en Ontario et qu’il ne côtoie plus quotidiennement le français anglicisé de sa province natale, la dégradation de sa langue maternelle – qui le faisait souffrir dans le recueil de 1988 – est pour lui chose du passé, mais d’un passé désillusionné et toujours présent dans son esprit.

La mise en récit de soi dans la poésie

La narration à la première personne ainsi que la reprise de lieux réels et d’événements biographiques vérifiables sont autant d’éléments qui permettent de qualifier le narrateur de la plupart des poèmes de Desbiens d’alter ego du poète. Ainsi, l’acte narratif a pour conséquence un brouillage de frontières entre la fiction et la réalité. Le poète se sert de la poésie pour, d’une part, donner une voix à la dualité problématique de ses origines, tentant du même coup de se réconcilier avec les deux pans de son identité et, d’autre part, pour décrier la situation déplorable dans laquelle se trouvent les Franco-Ontariens, peuple doublement minoritaire.

Pour Desbiens, l’acte d’écrire est lié au fait même de vivre puisque la poésie est le fruit d’une expression de soi qu’il ne saurait dire autrement :

Le pourquoi de l’écriture ? Question difficile à répondre. J’écris pour pouvoir montrer que je suis en vie ; c’est l’essence même de la vie. Il y a quelques jours, on m’a demandé de me présenter quand je suis allé à Baie-Saint-Paul. Je me suis contenté d’écrire : « Je m’appelle Patrice Desbiens, je suis un poète, j’écris des poèmes. » Un poète écrit des poèmes20.

La poésie lui permet de plonger dans son intimité la plus profonde, dans son identité ethnique et culturelle, tout en maintenant la distance critique nécessaire à son projet. Desbiens choisit de se mettre en scène pour dénoncer sa propre situation, mais aussi celle de tout un peuple. Il se cherche lui-même au même titre qu’il cherche une communauté à laquelle s’identifier : « Toujours à la recherche / de moi-même, / je ne me trouve jamais […] Je cherche / mon peuple et / mon peuple me cherche21. »

Ce qui singularise la poésie de Desbiens est la propension du soi à transcender l’individualité du poète. En se faisant porte-parole de la communauté franco-ontarienne, Desbiens perd du même coup une partie de son individualité, qui vient se perdre dans le collectif. La mise en récit de soi devient alors celle d’un soi social, c’est-à-dire inscrit dans une communauté et représentant cette communauté. Le fait que Desbiens écrive une poésie narrative, qui reproduit des bribes de conversations, donne corps à cette idée de poète porte-parole puisque l’écriture de dialogues implique une écoute, une interprétation et une transcription de paroles, qu’elles soient réelles ou mises en scène à travers la poésie.

Notice biographique

Geneviève Boivin en est à sa dernière année de maîtrise en études littéraires à l’Université Laval. Ses recherches portent sur la cohabitation du littéraire et du politique dans la revue Situations, une revue québécoise publiée aux Éditions d’Orphée entre 1959 et 1962. Elle s’intéresse principalement à la sociologie de la littérature et à la littérature engagée, mais ses champs d’intérêt sont variés. À preuve, elle est titulaire d’un baccalauréat en marketing et travaille actuellement sur un projet d’indexation des œuvres complètes de Denis Diderot au Cercle interuniversitaire d’études sur la République des Lettres de l’Université Laval.

Bibliographie

  • BÉLANGER, Georges, « Portrait d’auteur : Patrice Desbiens », dans Francophonies d’Amérique, n° 2 (1992), p. 93-100, [en ligne]. http://id.erudit.org/iderudit/1004408ar [Site consulté le 10 janvier 2014].
  • DESBIENS, Patrice, Poèmes anglais, Le pays de personne, La fissure de la fiction, Sudbury, Éditions Prise de parole (Bibliothèque canadienne-française), 2010 [1988, 1995, 1997].
  • LARIVIÈRE, Jean-Marc, « Scénario : Pour une préface fissurée », dans Poèmes anglais, Sudbury, Éditions Prise de parole (Bibliothèque canadienne-française), 2010 [1988], p. 5-23.
  • PRESSNITZER, Gil, « Vladimir Maïakovski : La vie et la poésie à la roulette russe », dans Esprits nomades : notes de passage, notes de partage, [en ligne]. http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/maiakovski.html [Site consulté le 20 mai 2013].

Notes de bas de page

  1. Patrice Desbiens, Poèmes anglais, Sudbury, Éditions Prise de parole (Bibliothèque canadienne-française), 2010 [1988].
  2. Patrice Desbiens, Le pays de personne, Sudbury, Éditions Prise de parole (Bibliothèque canadienne-française), 2010 [1995].
  3. Jean-Marc Larivière, « Scénario : Pour une préface fissurée », dans Poèmes anglais, Sudbury, Éditions Prise de parole (Bibliothèque canadienne-française), 2010 [1988], p. 11.
  4. Patrice Desbiens, Poèmes anglais, op. cit., p. 30. Dans ce recueil, Desbiens fait appel à plusieurs personnages, qu’il fait dialoguer. Debbie Courville est une figure féminine récurrente dans Poème anglais.
  5. Jean-Marc Larivière, « Scénario : Pour une préface fissurée », loc. cit., p. 8.
  6. Georges Bélanger, « Portrait d’auteur : Patrice Desbiens », dans Francophonies d’Amérique, n° 2 (1992), p. 93-100, [en ligne]. http://id.erudit.org/iderudit/1004408ar [Site consulté le 10 janvier 2014].
  7. Patrice Desbiens, Poèmes anglais, op. cit., p. 74-75.
  8. Ibid., p. 39.
  9. Georges Bélanger, « Portrait d’auteur : Patrice Desbiens », art. cit., p. 95.
  10. Patrice Desbiens, Le pays de personne, op. cit., p. 120-123.
  11. Ibid., p. 120.
  12. Patrice Desbiens, Le pays de personne, op. cit., p. 120.
  13. Id.
  14. Ibid., p. 122.
  15. Georges Bélanger, « Portrait d’auteur : Patrice Desbiens », art. cit., p. 95.
  16. Id.
  17. Patrice Desbiens, Le pays de personne, op. cit., p. 121. Nous soulignons.
  18. Gil Pressnitzer, « Vladimir Maïakovski : La vie et la poésie à la roulette russe », dans Esprits nomades : notes de passage, notes de partage, [en ligne]. http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/maiakovski.html [Site consulté le 20 mai 2013].
  19. Patrice Desbiens, Le pays de personne, op. cit., p. 121.
  20. Georges Bélanger, « Portrait d’auteur : Patrice Desbiens », art. cit., p. 96.
  21. Patrice Desbiens, Poèmes anglais, op. cit., p. 38-41.