Amel Aït-Hamouda
Doctorante en littérature comparée à l’Université Paris III (Sorbonne Nouvelle), Amel Aït-Hamouda consacre sa thèse menée sous la co-direction du Pr. Marc Hersant et du Pr. Jean-Paul Sermain aux adaptations françaises des contes des Mille et Une Nuits et du regard croisé entre l’Orient et l’Occident à travers l’activité de la traduction comme écriture exotique, coloniale et post-coloniale. Ses réflexions sont issues de plusieurs séjours de recherche à l’étranger : Chine, Éthiopie, Inde, Égypte, Vatican et Roumanie. Dans le cadre de ses études, elle a rédigé deux mémoires de recherche. Le premier portait sur la traduction orale des contes kabyles en accentuant son analyse sur les textes de Mouloud Mammeri et de Marguerite Taos Amrouche. Le second traitait le lien entre les représentations collectives de la guerre et la mémoire individuelle dans les œuvres de Kateb Yacine et de Charlotte Delbo. Elle a assuré par ailleurs des enseignements de littérature francophone et de traduction au sein de plusieurs universités en Asie et en Afrique. Elle est traductrice bénévole pour l’association internationale Traducteurs sans frontières.
Camille Beaudet
Camille Beaudet est étudiante à la maîtrise en études littéraires à l’Université Laval, sous la direction de Guillaume Pinson. Son mémoire portera sur la poétique de l’intériorité dans le roman psychologique français de la fin du XIXe siècle, plus précisément dans les œuvres Notre cœur de Guy de Maupassant et Le Lys rouge d’Anatole France. Cette recherche fait d’ailleurs l’objet de subventions FRQSC et CRSH. Depuis son baccalauréat, elle a eu la chance de travailler à de nombreuses reprises comme auxiliaire de recherche et d’enseignement, notamment pour Guillaume Pinson, Pascale Fleury et Jonathan Livernois, ainsi que pour le «Certificat sur les œuvres marquantes», qu’elle a complété avant de commencer son baccalauréat. Sur une note plus personnelle, elle s’intéresse en ce moment à la représentation de l’artiste dans la littérature ainsi qu’à l’écriture de soi.
Ambroise Bernier
Ambroise Bernier détient un baccalauréat en études littéraires complété à l’Université Laval. Il s’intéresse particulièrement à la littérature italienne, française et anglaise de la Renaissance, de même qu’à la manière dont les auteurs conçoivent leurs créations. Il a publié un article dans la revue Postures, « Le déplacement de soi dans la rêverie : les lieux dans Les Rêveries du Promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau », et participé au colloque étudiant L’altérité littéraire : écrire son rapport à l’autre, dans le cadre duquel il a analysé la relation ambigüe de Louis-Ferdinand Céline à la tradition littéraire.
Frédérick Bertrand
Frédérick Bertrand vient de compléter une maîtrise en études littéraires à l’Université Laval, sous la direction de Guillaume Pinson. Son mémoire porte sur les représentations des horreurs et des souffrances de la Première Guerre mondiale au sein d’un corpus composé de journaux de tranchées. Il commence un doctorat en cotutelle à l’Université Laval et à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, qui traitera de l’imaginaire de la tranchée, projet financé par le CRSH. Ses intérêts de recherche portent sur l’imaginaire, la spatialité, la sociocritique et la psychocritique. Il privilégie les approches multidisciplinaires et ne se retient pas d’inclure à ses recherches en littérature des objets provenant d’autres formes d’art : cinéma, peinture, sculpture, jeux vidéo, etc. Avant de se tourner vers sa passion, la littérature et les arts, il a d’abord travaillé quelques années dans le domaine de la microélectronique chez IBM.
Laurence Bertrand
Laurence Bertrand étudie à la maîtrise en études littéraires à l’Université Laval. Sous la direction de Michaël Trahan, elle rédige un mémoire en recherche-création portant sur la représentation des tabous dans la poésie pour enfants et la poésie sur l’enfance. Le corpus, contemporain et québécois, est constitué de Perruche de Virginie Beauregard D., et de Je suis l’ennemie de Karianne Trudeau Beaunoyer. Laurence participe aux comités éditoriaux des revues de création Le Crachoir de Flaubert ainsi que de L’écrit primal. Elle coorganise des ateliers d’écriture au sein du Cercle d’écriture de l’Université Laval (CEULa), où elle est co-directrice littéraire. Passionnée par la poésie, elle a fait paraître ses poèmes dans diverses revues, notamment Impact Campus, Le Sabord et Saturne. Elle a remporté quelques distinctions littéraires, comme la mention du Prix Piché de poésie (2018) ainsi que le Prix de poésie Jean-Lafrenière – Zénob (2019).
Corentin Le Corre
Corentin Le Corre est diplômé d’un Master en littératures comparées à l’Université de Nantes. Son mémoire, effectué sous la direction de Frédéric Le Blay, portait sur la représentation et la pensée des catastrophes de Hiroshima, Nagasaki et Fukushima en littérature et au cinéma. Ses centres d’intérêt gravitent autour de l’écriture des catastrophes mais portent également sur l’imaginaire ainsi que la période médiévale. Sa curiosité pour les autres arts et notamment le cinéma fantastique l’a poussé à donner quelques communications sur des réalisateurs tels que David Lynch ou David Cronenberg lors de colloques organisés par Le Laboratoire des Imaginaires. Il prépare actuellement un ouvrage sur une œuvre de science-fiction québécoise. Parallèlement à ses implications universitaires, il travaille en tant qu’assistant éditorial en freelance auprès d’une maison d’édition de mangas.
Florie Maurin
Doctorante en Langue et Littérature françaises à l’Université Clermont Auvergne, Florie Maurin débute une thèse en 2019 sous la direction de Françoise Laurent et Nelly Chabrol Gagne : « Itinéraires des figures féminines de la fantasy jeunesse chez Pierre Bottero : fées, sorcières et chasseresses ». Après avoir rédigé deux mémoires – l’un sur La Quête d’Ewilan, l’autre sur les contes de Madame d’Aulnoy –, elle participe à des colloques et publie plusieurs articles sur la fantasy jeunesse, ses espaces, son bestiaire et ses héroïnes (magiciennes, fées, guerrières, princesses…) en s’appuyant sur les oeuvres de Pierre Bottero, Joseph Delaney, J. K. Rowling ou encore Christelle Dabos. Elle enseigne les littératures de jeunesse à l’Université Clermont Auvergne et fait par ailleurs partie du comité de la revue Pensées vives dont elle prend en charge la conception éditoriale.
Anciens membres
- Suzette Ali
- Sophie Benoit
- Élise Boisvert Dufresne
- Geneviève Boivin
- Pierre-Olivier Bouchard
- Thomas Carrier-Lafleur
- Julien-Bernard Chabot
- Virginie Chaloux-Gendron
- Raphaëlle Décloître
- Megan Deslongchamps
- Marie-Laurence Dumont
- Nicolas Gaille
- Anne-Sophie Gravel
- Alexandra Guité-Verret
- Abir Homri
- Joannie Houle Beaudoin
- Kim Labelle
- Louis Laliberté-Bouchard
- Ariane Lefebvre
- Valeria Liljesthröm
- Jeanne Mathieu-Lessard
- Guillaume McNeil-Arteau
- Amélie Michel
- Justin Moisan
- Adrien Rannaud
- Nicolas Roy
- Mélodie Simard-Houde
- Anne-Sophie Trottier